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Le coût d’une assurance auto intègre plusieurs éléments. En plus, il varie d’une compagnie d’assurances à une autre et peut être modifié pendant que le contrat est encore en cours. Les souscripteurs doivent ainsi se renseigner sur les politiques de prix pratiqués par les différents assureurs avant de s’engager. Quel est le coût d’une assurance auto ? Voici ce qu’il faut savoir.
Comment déterminer le coût d’une assurance auto ?
La souscription d’un contrat d’assurance auto implique le versement de cotisations. La fixation de ce tarif dépend de divers facteurs comme :
- le type d’automobile
- le type d’utilisation de l’automobile
- les antécédents et l’âge du conducteur
- le coefficient bonus – malus du conducteur.
Par ailleurs, les assureurs fixent librement leurs tarifs. Ils se basent sur les éléments cités et leur politique commerciale pour déterminer leurs prix. Ils incorporent également différents types de garantie dans les contrats pour attirer les clients.
Quel est le tarif moyen d’une assurance auto ?
Le montant de la cotisation de l’assurance auto peut être réglé annuellement, tous les mois, tous les trois mois ou tous les 6 mois. La périodicité est déterminée dans le contrat. Une assurance auto au tiers coûte en moyenne 528 €. Le tiers des souscripteurs optent souvent pour cette offre. Il est possible de trouver des offres à 350 € par an ou encore 1 200 €. Par contre, une assurance tous risques coûte environ 715 € et près de la moitié des assurés choisissent cette formule. Les tarifs peuvent monter jusqu’à plus de 3 000 €. Le souscripteur peut aussi opter pour la formule intermédiaire à 600 €. C’est cependant l’offre la moins choisie par les clients. En moyenne, ce sont les plus jeunes qui paient les tarifs les plus élevés. Les seniors par contre bénéficient d’un prix plus attractif. Cela est dû à leur expérience et à l’utilisation réduite de leurs automobiles.
Qu’est-ce qui change le coût d’une assurance auto ?
Le montant de la cotisation d’une assurance auto peut être revu à la hausse ou à la baisse. En effet, plusieurs facteurs justifient une hausse de la cotisation. Il peut s’agir d’une aggravation du risque, d’une clause d’indexation prévue dans le contrat, de l’application d’un malus, de l’ajout de nouvelles garanties ou de nouvelles taxes. Toutefois, l’assuré a la possibilité de refuser cette hausse en résiliant son contrat. Parallèlement, lorsque le risque baisse, l’assuré peut demander une révision de ses cotisations. En cas de refus de la compagnie d’assurances, il peut aussi demander une résiliation de son contrat. L’assureur est soumis à une obligation d’information et un devoir de conseil. Par conséquent, l’assuré doit être sûr d’avoir compris toutes les conditions du contrat avant de s’engager.
Le jeune conducteur peut être soumis à une surprime. C’est le cas également de l’automobiliste qui n’a pas souscrit de contrat d’assurance dans les 3 années précédentes. Le montant de cette prime est dégressif. Par exemple, à la première année, il double le montant de la cotisation initiale, à la 2e année, la moitié de la cotisation est ajoutée et à la dernière année, son quart. Par ailleurs, le comportement de l’automobiliste lui permet d’obtenir des bonus ou des malus. C’est un coefficient qui permet de relever ou de baisser le montant de la prime. Par exemple, un automobiliste qui s’est bien comporté pendant 13 ans peut diviser par 2 le montant de sa cotisation.
En définitive, le coût d’une assurance auto est très variable. Il est donc important d’obtenir un devis.